La dépression postnatale ou la dépression postpartum sont souvent confondues avec le baby blues. Pourtant ce sont deux syndromes distincts qui se manifestent à différents moments de la maternité. Bien que fréquente, la dépression postpartum ne doit pas être prise à la légère. Découvrez dans cet article quels en sont les symptômes et les risques.
Quelles différences entre le baby blues et la dépression postpartum ?
Le baby blues est un syndrome qui se manifeste environ trois jours après l’accouchement. C’est un phénomène résultant souvent de la chute brutale d’hormones. Le baby blues est passager et se distingue par différentes émotions fortes, et d’une appréhension de ne pas être à la hauteur du rôle de mère.
La dépression postpartum, quant à elle, peut se manifester à n’importe quel moment. Il arrive même que des signes apparaissent bien avant la naissance du bébé. C’est la conséquence de plusieurs facteurs. Elle se déclenche souvent à cause de maux physiologiques, et/ou psychologiques. Cette forme de dépression peut être le résultat de grands changements de vie provoqués par la présence du nourrisson. La mère se sent ainsi submergée ou dépassée par les obligations de la maternité. Aller consulter un bon psychologue à Agen est, dans ce cas, conseillé.
Les études démontrent également que la dépression postpartum se déclenche durant le premier trimestre après la naissance. D’ailleurs, si le baby blues persiste, il pourrait s’agir d’une dépression postnatale.
Quelles sont les conséquences de la dépression postpartum et comment y remédier ?
Les conséquences
Une dépression postpartum mal traitée peut entrainer divers troubles psychiques. Cela peut aller d’une simple dépression à sa forme la plus grave comme la psychose puerpérale. Ces troubles peuvent amener une mère au suicide. D’ailleurs, cette pathologie est, de nos jours, la principale cause de mortalité durant la maternité.
La dépression postnatale entraîne en effet de graves conséquences pour la mère. Toutefois, cette maladie peut également influencer la santé future du bébé. En général, elle pourrait avoir un impact négatif sur développement cognitif et affectif de l’enfant. Cela provoquera également des troubles du comportement.
En effet, les enfants de mères dépressives peuvent montrer des difficultés dans leurs apprentissages. Cela pourrait être un retard dans le langage et/ou dans la motricité. Les risques de troubles de sommeil peuvent aussi se manifester.
Il arrive tout aussi que ces enfants présentent des signes d’anxiété et d’irritabilité. Ils ont aussi beaucoup de mal à se détacher de leurs mères. Ils pourraient également développer une peur des autres personnes.
Les solutions adéquates
Si les émotions vous submergent et vous empêchent de faire quoi que ce soit, c’est le signe qu’il faut agir au plus vite. Effectivement, si vous laissez vos sentiments vous envahir, cela pourrait compromettre votre sécurité et celle de votre enfant. Voici comment réagir :
- Consulter un psychologue
La plupart des mères souffrant de cette dépression préfèrent se faire suivre par un professionnel. Cette option est d’ailleurs la plus conseillée. Grâce à la thérapie, le psychologue pourra désamorcer petit à petit le « conflit » entre la mère et son enfant. Cela permettra d’améliorer la relation parent-enfant.
- Faire appel aux unités parents-enfants
En France, vous pouvez être hospitalisées dans des unités parents-enfants pour vous faire aider. Des groupes de soignants vous offrent leur aide pour reprendre confiance en vous. Cette équipe est composée de psychologues, infirmières, pédopsychiatres et puéricultrices. Ils offrent un soutien non négligeable qui permet de restaurer le lien entre la mère et son enfant.